Les librairies-conseil, qui vendent principalement des livres, ont fermé. Elles l’ont fait parce que les règles fédérales le leur imposent mais aussi par solidarité et civisme. Seuls les magasins de journaux peuvent rester ouverts. 

En Belgique, une confusion existe entre deux types de commerces appelés Librairie : ceux qui vendent surtout des journaux, des périodiques, du tabac, des jeux de hasard et des livres et les autres, dont les livres sont le principal métier, et qui ont longtemps demandé l’exclusivité du terme « librairies ».L’usage en a voulu autrement. 

Depuis la crise sanitaire cette confusion (qui n’existe pas en Flandre, où l’on distingue « krantenwinkels » et « boekhandels », y compris dans l’allocution de la Première Ministre, jeudi dernier, et dans tous les textes officiels depuis) est source de difficultés. 

Les clients s’attendent à trouver ouvertes les librairies qui leur fournissent habituellement leurs livres, alors que celles-ci ne peuvent pas les accueillir.  Certaines ont choisi de livrer à domicile ou d’expédier par poste.  Beaucoup s’y refusent, parce qu’elles estiment que la crise infectieuse le justifie et qu’il ne faut pas pour l’instant surcharger les livreurs et facteurs, ou parce qu’elles n’ont pas pu maintenir assez de personnel au travail. 

Aidez-nous à clarifier cette situation auprès des citoyens : dès que la sécurité sanitaire évoluera positivement nous reprendrons notre rôle de conseiller et fournisseurs de livres et nous rouvrirons nos magasins. Nous aurons bien besoin du soutien des lecteurs pour reprendre notre rôle de libraires-conseil. 

MERCI AUX JOURNALISTES ET AUX AUTORITES D’UTILISER LE TERME ADEQUAT !!! 

Un communiqué du Syndicat des Libraires francophones de Belgique. Infos : info@leslibrairiesindependantes.be